La guerre au Yémen a entraîné la perte de nombreux emplois alors que ceux qui ont été préservés sont souvent précaires et mal rémunérés. Les travailleurs journaliers, qui dépendent généralement d'emplois temporaires et informels, sont particulièrement vulnérables. Ils font face à des conditions de travail difficiles, à une absence de protection sociale et à des salaires insuffisants pour subvenir aux besoins de leur famille.

Les travailleurs et les fonctionnaires de la compagnie pétrolière Petro Masila ont organisé un rassemblement protestataire dimanche 21 août pour dénoncer l’administration de la compagnie qui n’a pas répondu à leurs revendications.

Le Syndicat des journalistes yéménites a dénoncé les répressions dont sont victimes les journalistes dont certains sont toujours séquestrés dans des prisons contrôlées par les milices houthies. Le Syndicat a également appelé à l’annulation des condamnations à mort prononcées contre les journalistes Abdel Khaleq Omran, Tawfiq Al-Mansouri, Akram Al-Walidi et Harith Hamid. Il a par ailleurs alerté sur l'état de santé du journaliste Tawfiq Al-Mansouri, détenu par les Houthies, exigeant qu'il soit transféré à l'hôpital afin qu’il y soit soigné.

L’Organisation internationale pour les migrations (OIM) a déclaré qu’environ 43 mille migrants irréguliers sont bloqués au Yémen, en guerre depuis huit ans.

Le Syndicat des travailleurs de la société des raffineries d’Aden a décidé de lever la grève entamée depuis quelques jours après être parvenu à un accord avec l’administration.